sous-louer
Français
Étymologie
- De louer, précédé du préfixe sous- pour indiquer la dépendance.
Verbe
sous-louer \su.lwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Donner en location un appartement, une maison ou partie de maison ou une terre dont on est locataire ou fermier.
Lorsque Lisbeth vint tenir la maison, elle voulut aussitôt sous-louer le premier étage qui, disait-elle, payerait toute la location, le comte serait alors logé pour presque rien ; mais le vieux soldat s’y refusa.
— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)Le penn-ty est un journalier à qui un propriétaire loue, ou bien à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres.
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)Elle sera ravie de te sous-louer sa chambre pour trois semaines. C’est exactement la même que la mienne. Sauf qu’il n’y pas l’eau courante.
— (Henri Troyat, Les Eygletière. III. La Malandre, Flammarion, 1967, page 220)Alors pour s’en sortir, elle sous-loue deux chambres dans son appartement romain, à l’insu de sa propriétaire.
— (Journal 20 minutes, édition Paris, no 944 du 7 avril 2006.)
- Prendre en location non pas du propriétaire, mais du locataire.
À cause de sa femme, il m’a demandé de garder ma cambuse, de la lui sous-louer.
— (Jacques Decrest, L’Oiseau-poignard, éditions de Flore, 1936, chapitre VIII)
Traductions
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « sous-louer [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sous-louer), mais l’article a pu être modifié depuis.