sensei

Du japonais 先生, sensei.

sensei \sɛn.sɛj\ masculin

1. (Art, Arts martiaux) Maître d’une discipline japonaise comme l’art martial, l’ikebana, le zen, la cérémonie du thé, etc.
   • Je sonne à la porte de la maison. Une femme en tablier apparaît. Elle semble au début de la soixantaine, comme ma mère. Ce doit être une gouvernante. Je me présente poliment. Elle me répond avec un sourire aimable :
     - Sensei vous attend dans l’arrière-cour. — (Aki Shimazaki, Ajisaï, Actes Sud, 2025, page 62)
   • – Quel enseignant génial !
     S’il est un pays qui réserve encore au sensei la place qui devrait être la sienne, c’est le Japon. Ce titre y reste auréolé d’un prestige absolu. Au point qu’il est difficile de le traduire. Le sensei est au professeur ce que le mont Fuji est au point culminant de la Belgique. — (Amélie Nothomb, L’impossible retour, Albin Michel, 2024, page 39)
   • Mais au Japon, où la magie est encore largement distribuée dans les choses, le surréalisme n’a pu séduire et s’installer que par son odieux côté « école littéraire », Breton « pape » ou encore « boss » du surréalisme, côté mineur et insignifiant s’il en fut, mais qu’on prend au sérieux au pays des sensei et pas mal de demoiselles à lunettes, qui n’aiment que la lune, la mélancolie et, par-dessus tout, l’érudition, font des thèses là-dessus. — (Nicolas Bouvier, Le Vide et le Plein, Hoëbeke, 2004, page 45)

• (Région à préciser) : écouter « sensei [Prononciation ?] »

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