secondement

Dérivé de second, par son féminin seconde, avec le suffixe -ment.

secondement \sə.ɡɔ̃d.mɑ̃\

1. En second lieu.
   • Les quiétistes, qui rendent premièrement dans certains états la passiveté perpétuelle ; qui la rendent secondement fort commune et fort aisée, — (Jacques-Bénigne Bossuet, États d’oraisons X, 14. — cité par Littré)
   • On a abusé des prophéties de deux manières : premièrement en publiant de fausses prophéties ; secondement, en interprétant les vraies à la légère, c'est-à-dire avec, une idée préconçue. — (Le Grand Coup, avec sa date probable, c'est-à-dire le grand châtiment du monde et le triomphe universel de l’Église, probablement le 19-20 septembre 1896, par un prêtre du diocèse de Moulins, Vichy : à l'imprimerie de P. Vexenat, 1894)
   • Modernus, dit-il, nous leur enseignerons premièrement les vérités nécessaires au salut, secondement les arts libéraux, et, en particulier, la musique, afin qu’ils puissent chanter les louanges du Seigneur. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)

• La prononciation \sə.ɡɔ̃d.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « secondement [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « secondement [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• « secondement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage