se priver
Français
Étymologie
- Du latin privare.
Verbe
se priver \sə pʁi.ve\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
- Se refuser un plaisir, un désir ; s’imposer des privations.
Il vivait comme vivent bien des Parisiens qui ont perdu leur femme étant jeunes, c'est-à-dire qu'il ne se privait pas de s'offrir des consolations, mais il avait toujours sauvegardé les apparences.
— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 60)Il faut savoir se priver. — Cette pauvre femme s’est privée pendant toute sa vie pour élever ses enfants.
Il y avait un minutieux travail bibliographique à faire car Buzzati, comme d’autres, ne s’était pas privé de faire rééditer au fur et à mesure de nouvelles versions des textes parus dans des recueils antérieurs.
— (Jean-Claude Zylberstein, Souvenirs d’un chasseur de trésors littéraires, Allary Éditions, 2018, page 315)
- S’abstenir de réagir ou de faire quelque chose.
Se priver du plaisir de la comédie, de la chasse, de la promenade.
Il faut savoir se priver des choses qui ne sont pas nécessaires.
Antonymes
Traductions
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « se priver [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « se priver [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (se priver)
- « se priver », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage