saproxylique

Dérivé de saproxyle (sapro-, « putréfaction » et -xyle, « bois ») avec le suffixe -ique.

saproxylique \sa.pʁɔ.ksi.lik\ masculin et féminin identiques

1. (Écologie, Entomologie) Qualifie une espèce dont le cycle de vie est directement ou indirectement lié au bois mort ou mourant, ou à la présence d’organismes qui s’en nourrissent, pour son habitat ou pour sa nutrition.
   • Il [le pic noir] aime les insectes saproxyliques, qui se développent dans le bois mort. Il détecte leurs galeries en captant leurs vibrations et les déniche avec sa langue très longue et adaptée à cet exercice. — (Laurent Tillon, Être un chêne : sous l’écorce de Quercus, Actes Sud, 2021, page 189)
   • Les invertébrés des bois morts sont extrêmement nombreux, surtout sur les troncs des sous-bois non couchés. La biodiversité est maximale dans les sous-bois relativement clairs et au microclimat bien tamponné. Les organismes saproxyliques sont des insectes pour 49 % d’entre eux, répartis en trois ordres majeurs : 21 % de coléoptères, 15 % de diptères et 13 % d’hyménoptères. Fauna Europaea dénombre 16 077 espèces de coléoptères (www.faunaeur.org). — (Annik Schnitzler et Jean-Claude Génot, « 2 - Dynamique forestière et successions », La France des friches. De la ruralité à la féralité, sous la direction de Jean-Claude Génot et Annik Schnitzler, Éditions Quæ, 2012, pages 25-56)
   • Les insectes saproxyliques participent au recyclage de la matière organique et sont absolument nécessaires au bon fonctionnement des écosystèmes forestiers. Ils sont reconnus pour être d’intéressants bio-indicateurs de « naturalité » des forêts. — (CRPF-Midi-Pyrénées → lire en ligne)
   • Les coléoptères saproxyliques représentent un groupe très diversifié, chaque espèce utilise une partie différente des vieux arbres et occupe donc une niche écologique particulière : cavités à terreau, tronc, racines et souches en décomposition, ainsi que l’écorce.

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