sacriste
: Sacriste
Français
Étymologie
- Du latin médiéval sacrista.
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| sacriste | sacristes |
| \sa.kʁist\ | |
sacriste \sa.kʁist\ masculin
- (Ouest de la France) Sacristain.
Le 1er mars 1822, Etienne Rottier, sacriste au bourg d’Origny, réclame à René Faucon, “propriétaire”, 7,95 francs, “pour cierges à lui cédés, salaires de l’ouverture des fosses et de son assistance aux inhumations de sa femme et ses deux enfants”.
— (Alain Corbin, Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot, Flammarion, 1998, page 159)Hervé Ricou, le sacriste, ou, comme on dit dans ce pays, le sonneur de cloches (ar c’hloc’hier), après nous avoir fait visiter l’église, nous conduisit à une ferme voisine qui, à l’occasion, se transforme en auberge.
— (Anatole Le Braz, Les Saints bretons d’après la tradition populaire en Cornouaille, Les Annales de Bretagne, 1893-1894, Paris : Calmann-Lévy, 1937, page 75)Cet abbé Plomb, il a l’air d’un sacriste effaré ; il bâille à l’on ne sait quelles corneilles ; et il semble si mal à l’aise, si jean-jean, si gauche…
— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Traductions
- Croate : crkvenjak (hr)
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « sacriste [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
- « sacriste », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage