rescousse

(1155) De l’ancien français rescusse (« action de reprendre une personne ou une chose enlevée par force »).

rescousse \ʁɛs.kus\ féminin

1. (Vieilli) Aide, secours.
   • Beaucoup de gens sont venus à la rescousse, on me disait que j’avais tort de ne pas aller à Guermantes, que je me donnais l’air d’un malotru, d’un vieil ours. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n^o 1924, 1987, page 126)
   • Un homme chétif et décoloré, qui appela sa femme à la rescousse dès que fut prononcé le mot police. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 44)

• Nancy (France) : écouter « rescousse [Prononciation ?] »

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• ^[1] : Joseph de Malvin-Cazal, Prononciation de la langue française au XIX^e siècle, Imprimerie royale, Paris, 1846, p. 360
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rescousse), mais l’article a pu être modifié depuis.

Emploi du participe passé féminin singulier de rescorre.

rescousse *\Prononciation ?\ féminin

1. Secours, aide.
   • A la rescousses des bourgois seignoris — (Hervis de Metz, édition de E. Stengel, p. 405, 1200-25)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage