reniement
Français
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| reniement | reniements |
| \ʁə.ni.mɑ̃\ | |
reniement \ʁə.ni.mɑ̃\ masculin
- Action de renier.
Le reniement de saint Pierre.
Le reniement d’une doctrine.
Les gens de son parti ne lui ont pas pardonné ses reniements.
Mon cœur se soulève de dégoût lorsque je lis certains noms au bas de certaines injures et que je vois si empressés au reniement ceux qui étaient si empressés à l’adulation.
— (Émile Ollivier, Lettres de l’exil, 1870-1874, 1921)— La perte de la foi n’est pas un reniement. Un séminariste qui quitte le séminaire, c’est la victime d’une erreur d’aiguillage.
— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 212)
— Il est passé à l’ennemi, tu le sais bien.Jan n’en était pas à un reniement ou à un désaveu près.
— (Charles Exbrayat, Le temps se gâte à Zakopane, 1986, page 32)
Variantes orthographiques
Apparentés étymologiques
Synonymes
Vocabulaire apparenté par le sens
- reniement figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : probité.
Traductions
- Anglais : disavowal (en), repudiation (en)
- Croate : poricanje (hr)
- Indonésien : pengingkaran (id)
- Néerlandais : afzwering (nl), verloochening (nl)
Prononciation
- \ʁə.ni.mɑ̃\
- France (Lyon) : écouter « reniement [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (reniement), mais l’article a pu être modifié depuis.