ravivage
Français
Étymologie
- Du latin vivus (« vivant », « vif », « animé », « en vie »), par le français médiéval avivement (« action d’activer, d’animer », « excitation », « aiguillon », « force ») :
- Si li donne avivement, / Cuer de prodomme et hardement. — (Yvain, Richel. 1433, f° 88 v°.)
- Si comença recorder / La grant bealté que ele avoit / Qui l’alumout et espreneit, / Et puis son bel contenement, / Et toi li ert avivement : / Car comme il pins i pensout, / Plus espreneit et alumout. — (Chastoiem. d'un pere, XI, 50, Blblioph. fr.)
- Que les membres donnassent avivement a l’estomac. — (P. FERGET, Le Miracle de la vie humaine, 176, V°, 1482)
 
- re-, préfixe à valeur intensive et itérative : ravivement (1875).
- En teinturerie et en métallurgie (1905) : ravivage prend la place de ravivement, comme avivage avait remplacé avivement référence nécessaire (pourquoi ? résoudre le problème).
Nom commun
| Singulier | Pluriel | 
|---|---|
| ravivage | ravivages | 
| \ʁa.vi.vaʒ\ | |
ravivage \ʁa.vi.vaʒ\ masculin
- (Technique)
- (Teinturerie) Action de donner un vif éclat à la couleur d’un tissu.
- (Métallurgie) Décapage complet des métaux que l’on veut souder, braser, dorer ou recouvrir d’un dépôt électrochimique.[1]
 
Traductions
- Croate : oživljavanje (hr)
- Croate : dekapiranje (hr)
Prononciation
- \ʁa.vi.vaʒ\
- France (Île-de-France) : écouter « ravivage [ʁa.vi.vaʒ] »
Références
- ↑ Dictionnaire des termes techniques, Henry de Graffigny, Paris, 1906.