raisonnabilité

(XVII^e siècle) Du latin rationabilitas.

raisonnabilité \ʁɛ.zɔ.na.bi.li.te\ féminin

1. Caractère de ce qui est raisonnable.
   • Mais à tout le moins, lui repartis-je, si ce que vous dites de ce baume est véritable, c’est une marque de la raisonnabilité de notre âme, puisque sans se servir des instruments de notre raison, ni s’appuyer du concours de notre volonté, elle fait elle-même comme si elle était hors de nous, appliquer l’actif au passif. — (Savinien de Cyrano de Bergerac, Histoire comique des États et Empires de la Lune, 1657 → lire en ligne)
   • La raisonnabilité conduit ainsi au nivellement par le haut de la qualité des statuts d’emploi, qui doit correspondre à un ordre social formé en référence aux pratiques jugées préférables, pour une société et une période données. — (Sylvie Morel, « Qualité du travail et sécurisation des trajectoires professionnelles : une approche institutionnaliste féministe », dans Paul-André Lapointe (dir.), La Qualité du travail et de l’emploi au Québec : données empiriques et cadres conceptuels, Presses de l’Université Laval, 2013, p. 282 → lire en ligne)
   • Derechef, la raisonnabilité est tout à la fois performative (une valeur est raisonnable seulement pour une période donnée) et évolutive (comme la prospérité, la raisonnabilité est liée au changement institutionnel alors que le juste, lui, ne change pas ontologiquement). — (Virgile Chassagnon, Économie de la firme-monde : Pouvoir, régime de gouvernement et régulation, De Boeck Supérieur, 2018 → lire en ligne)

• \ʁɛ.zɔ.na.bi.li.te\

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• « raisonnabilité », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
• Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (raisonnabilité)