radelier

De l’ancien français radelier.

radelier \ʁa.də.lje\ masculin

1. (Bassin rhodanien) Batelier qui conduit un radeau de bois sur les cours d’eau.
   • Nemo avait bien compris que le radelier passerait la nuit sur son radeau, et qu’importe la pluie, le froid et tout ce qui pouvait mettre à rude épreuve un organisme tout empli de sa force naturelle. — (Philippe Maurel, Les Radeliers, 2018)
   • Elle revoyait une photographie en noir et blanc reproduite dans le calendrier des postes punaisé autrefois sur le mur de la cuisine. Les radeliers transportant le bois flotté sur la Durance, de la forêt de Boscodon jusqu’à Avignon. — (Célia Houdart, Les Fleurs sauvages, P.O.L, 2024, page 41)
   • Des bucherons spécialisés équarrissent les bois, tandis que des paysans transportent ces troncs jusqu’aux « ports au bois » sur la Loue. Ils rejoignent la Méditerranée via le Doubs, la Saône puis le Rhône. Les mariniers-flotteurs ou radeliers dirigent ces embarcations, au moyen de gouvernails et de longues perches. — (Denis Sergent, La Loue, une rivière qui ne voulait pas révéler son origine - Journal La Croix, 28 août 2015, page 20)
   • - Tu aimes les radeliers...
     - Les radeliers ressemblent à des dieux quand ils descendent la rivière sur le dos du diable. — (Élie Couston, Le Vallon du berger, Mon petit éditeur, 2012, page 84)
   • Des pièces de bois, liées les unes aux autres par des liens végétaux, constituaient le radeau et descendaient les eaux tumultueuses de la Durance, conduites par les radeliers, de vrais marins de rivière. — (Denis Furestier, Les radeliers de la Durance, raftalpes.fr)

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De radel (« radeau ») avec le suffixe -ier.

radelier *\Prononciation ?\ masculin

1. Radelier.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage