règle de l’octave

Français

Étymologie

(1716) Composé de règle, de, l’ et octave ; le mot « octave » est ici utilisé dans le sens de « mode, gamme ». Le terme original est « règle des octaves »[1], mais le singulier s’est par la suite imposé.

Locution nominale

SingulierPluriel
règle de l’octave règles de l’octave
\Prononciation ?\

règle de l’octave \Prononciation ?\ féminin

  1. (Musique) Règle permettant de déterminer l’accord à jouer à partir de la basse, lorsque la basse n’est pas chiffrée ou est mal chiffrée.
    Note : Il ne s’agit pas d’une règle de composition, même si les compositeurs et compositrices peuvent l’utiliser, mais d’une règle destinée à aider à l’improvisation.
    • Il y a une maniere toute particuliere de faire ces octaves ſur le Théorbe & ſur la guitare, qui eſt de l’invention de feu M. de Maltot mon Predeceſſeur en l’Academie Royale de Muſique. […] Quand il me donna la Regle des octaves, je n’étois ſûr de rien, ayant eû neanmoins les principes des plus habiles Maiſtres; il m’écrivit & chiffra l’octave d’ut, & ré, et me diſant que toute la Muſique étoit cela : dés ce moment je conçûs et ne doutai plus de l’armonie ; je ſuis aſſuré que ce Traité fera le même effet à beaucoup de ceux qui le liront, le ſyſtême en étant ſi concis et ſi général.  (François Campion, Traité d’accompagnement et de composition selon la règle des octaves de musique, Veuve G. Adam, Paris, 1716, page 7)
    • Le but premier de la règle de l’octave est de fournir au musicien une formule normalisée pour l’harmonisation d’une ligne de basse non ou mal chiffrée.  (Patrice Nicolas, « J. S. Bach et la règle des octaves de musique : le prélude en do majeur (BWV 846) analysé sous un angle historique », dans Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique, automne 2016, page 73–91 [texte intégral])

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Références