pyrée

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Du latin pyreum.

Nom commun

SingulierPluriel
pyrée pyrées
\pi.ʁe\

pyrée \pi.ʁe\ masculin

  1. Lieu, autel, petit temple, où les prêtres mazdéens entretenaient un feu sacré.
    • Loin, très loin dans les entrailles de la montagne, un vieil homme racorni comme un cep de vigne, le torse flottant dans une robe devenue bien trop grande pour son corps de barbon se tenait prostré devant le pyrée dressé dans son antre d’ascète.  (Blanche de Kérity, Les chroniques du Pacifica - Tome 3: Les chevaliers Ingväones, 2024)
    • Le Guèbre, esclave des Turcs ou des Persans ou du Grand Mogol, peut-il compter pour sa patrie quelques pyrées qu'il élève en secret sur des montagnes ?  (Voltaire, Dict. phil. Patrie, 1)
    • Ahouramazdâ n'avait ni statues, ni sanctuaires mystérieux, ni autels ; mais sur les hauteurs s'élevaient des pyrées, c'est-à-dire des abris où la flamme sacrée était alimentée d'âge en âge par des prêtres dont le devoir était de ne pas la laisser s'éteindre.  (Gaston Maspéro, Histoire ancienne des peuples de l'Orient, chapitre XI : l'Asie au temps des Sargonides ; Librairie Hachette et Cie, Paris, 1893, page 503)
    • Les mages d’Atropatène, munis de pyrées ambulants montés sur des chars de prières, pénétrèrent dans le pays derrière les cavaliers et, parcourant une à une les satrapies arméniennes, s’acharnèrent à éteindre les croyances locales et à humilier les divinités dissidentes.  (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 196)

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

  • pyrée figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : feu.

Traductions

Prononciation

Homophones

Anagrammes

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Références