pulmonique

(1537)^[1] Avec substitution de suffixe, dérivé de pulmonaire, avec le suffixe -ique.

pulmonique \pyl.mɔ.nik\ masculin et féminin identiques

1. (Désuet) Qui est malade du poumon, qui a les poumons atteints.
   • Il est pulmonique.
   • Un jeune homme pulmonique.
   • Quand elle préparait le déjeuner et le dîner de mademoiselle, elle se sentait mourir dans sa cuisine, une de ces misérables petites cuisines de grande ville, qui font tant de femmes pulmoniques. — (Frères Goncourt, Germinie Lacerteux, page 240, Charpentier, 1889)
2. (Linguistique) Se dit d’une consonne produite avec un flux d’air venant des poumons.
   • Cette consonne F fricative pulmonique nous plonge dans les abysses du temps car son articulation s’effectue par un souffle d’air entre les lèvres comme lorsque l’homme primitif soufflait sur une brindille pour attiser le Feu ou faire naître la Flamme ! Cet F est donc une sorte d’onomatopée, un phonesthème. — (Christian Dufour, F le Feu (de l’Esprit) sur signelinguistique.e-monsite.com, 7 janvier 2017)
3. Qui tient de l’instrument à vent.
   • Non, non ! chanta Gambara qui sut faire chanter son pulmonique piano. — (Honoré de Balzac, Gambara', 1839)

pulmonique \pyl.mɔ.nik\ masculin et féminin identiques

1. (Désuet) Personne qui est malade des poumons.
   • C’est un pulmonique.
   • Sûrement, c’était la tourière qui avait fait le coup, et avait arrêté le pulmonique, lequel était mort en prison. — (Fernand Kolney, Les Aubes mauvaises, 1905)
   • Les pulmoniques guérissent difficilement.

• Lyon (France) : écouter « pulmonique [Prononciation ?] »

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pulmonique)