prosternation

(Date à préciser) Mot dérivé de prosterner, avec le suffixe -ation.

prosternation \pʁɔs.tɛʁ.na.sjɔ̃\ féminin

1. Action de se prosterner ; état de celui qui est prosterné.
   • En Mésopotamie par exemple, la prosternation est un principe qui exige du citoyen la loyauté au souverain, dans la plupart des sociétés hydrauliques, la prosternation est un mode social qui est toujours imposé par le souverain, c’est dans l’éducation sociétale que ce phénomène se manifeste ; un autre héritage de cette action inhumaine est l’inclinaison du citoyen devant le maître, le roi, le souverain. — (Djamel Benkrid, Les origines théoriques de la pensée despotique orientale, 2024)
   • Allons, malepeste ! relève-toi, vieillard ; je suis Anglais et je n’aime pas ces prosternations avilissantes de l’Orient. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • Les prosternations sont multi-usages puisqu'elles manifestent plusieurs attitudes : une adoration, une imploration, une pénitence. Mais elles peuvent aussi exprimer de la gratitude ou une demande de réconciliation, y compris avec autrui. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, p. 212)

• (Région à préciser) : écouter « prosternation [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (prosternation), mais l’article a pu être modifié depuis.