promène-couillon

(Date à préciser) Mot composé de promener et de couillon

promène-couillon \pʁɔ.mɛn.ku.jɔ̃\ masculin

1. (Familier) (Péjoratif) (Navigation) Vedette qui permet aux touristes de réaliser de courtes croisières.
   • Tout ça pour le retrouver au paradis des riches, sur un promène-couillon à trois ponts croisant au large de Malte. — (Laurent Joffrin, Le roi est nu, Robert Laffont, Paris, 2008)
2. (Familier) Petite automobile, à un ou deux passagers, à vitesse limitée.
   • Un jour qu’elle repartait sous une averse, Fabien lui dit :
     « Belle-mère, il vous faudrait un promène-couillon.
     — Un promène-couillon ? Qu’est-ce que c’est que cette affaire ?
     — Vous savez bien, ces petites voitures où on n’a pas besoin de permis.
     — Pourquoi tu les appelles comme ça ?
     — Parce que nous sommes passés en Vendée et, là-bas, tout le monde les nomme des promène-couillons. En arrivant dans les Deux-Sèvres, on m’a dit qu’il n’y avait qu’en Vendée qu’on leur donnait ce nom-là. J’ai demandé pourquoi, on m’a répondu que c’était sans doute parce qu’il y en avait davantage là qu’ailleurs, répondit Fabien en riant.
     Mais, ajouta-t-il sérieusement, le nom ne fait rien à l’affaire. Vous seriez tout de même bien plus à l’abri qu’avec votre pétarou. Et puis, on peut tenir deux devant et les commissions derrière. — (Geneviève Callerot, Treize grains de maïs, Éditions Gérard Tisserand, Paris, 2004 (1986))

• France (Vosges) : écouter « promène-couillon [Prononciation ?] »