préférable
Français
Étymologie
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin | préférable | préférables | 
| \pʁe.fe.ʁabl\ | ||
préférable \pʁe.fe.ʁabl\ masculin et féminin identiques
- Qui mérite d’être préféré ; qui doit être préféré.
- Quand on emploie l’albumine comme moyen d’émulsionner, on a recours au blanc d’œuf, et plus souvent encore au jaune d’œuf ; ces corps sont même préférables à la gomme, quand il s'agit de diviser une huile épaisse et visqueuse comme celle des ricins ; […]. — (Eugène Soubeiran, Nouveau traité de pharmacie théorique et pratique, page 60, 1837)
- Peu de consommateurs savent que les choux d'York, pain de sucre et cœur de bœuf, sont préférables sous le rapport de la saveur a toutes les autres espèces, quand on les laisse pommer complétement. — (Johann Christian Ferdinand Hoefer, Dictionnaire théorique et pratique d'Agriculture et d'Horticulture, Firmin Didot, 1855, page 177)
- La reproduction par semis, même sous cloche, est très-difficile et très-lente à notre climat; la propagation par marcottes, et surtout par éclats, est de beaucoup préférable. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, page 6)
- Si misérable que soit l’abri dont on dispose, il est encore préférable à la bise glacée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 
Notes
L’orthographe préfèrable est parfois utilisée, mais n’est pas conventionnelle.
Traductions
- Anglais : preferable (en)
- Catalan : preferible (ca)
- Espagnol : preferible (es)
- Espéranto : preferinda (eo)
- Grec : προτιμητέος (el) protimitéos
- Russe : предпочтительный (ru) predpočtítelʹnyj
- Solrésol : mid'ofa (*)
Prononciation
- France (Nancy) : écouter « préférable [Prononciation ?] »
- Vendée (France) : écouter « préférable [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (préférable), mais l’article a pu être modifié depuis.