positiviste

Français

(1835) De positivisme par substitution de suffixe.

positiviste \pɔ.zi.ti.vist\

Relatif à la doctrine d’Auguste Comte.
- Le dogme, la morale, la politique positiviste.
- Plus tard, venu à Paris comme petit professeur, passionné par l’étude, il s’était donné, de toute son intelligence, à Auguste Comte ; et c’était ainsi qu’on aurait retrouvé chez lui, sous le positiviste fervent, l’ancien proudhonien, sa révolte personnelle de pauvre, en haine de la misère. — (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
- Ensuite, il faut se débarrasser de cette culture positiviste qui considère la technique comme « neutre » et moralement soumise au seul usage qui en sera fait par l’utilisateur. — (Irénée Régnauld, Ethics by design : comment penser l’éthique en technologie ? sur maisouvaleweb.fr, 11 septembre 2018)

positiviste \pɔ.zi.ti.vist\ masculin et féminin identiques

(Philosophie) Adepte du positivisme.
- En sciences humaines, un positiviste sera donc celui qui valorise ou adopte le modèle de la science positive. — (François Depelteau, Démarche d’une recherche en sciences humaines, 2000)
- Les positivistes, qui représentent, à un degré éminent, la médiocrité, l’orgueil et le pédantisme, avaient décrété que la philosophie devait disparaître devant leur science ; mais la philosophie n’est point morte et elle s’est réveillée avec éclat. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, pages 193-194)
- Tchekhov est un homme de science, médecin de profession, mais cela n'en fait pas pour autant un positiviste convaincu que le bonheur de l'humanité réside dans la seule science. — (Nicolas Bourdon, « Cher Tchekov », Argument, XXVII, 1, automne-hiver 2024-2025, page 77)

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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (positiviste)
« positiviste », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage