pointure

(XI^e siècle) Du latin punctura (« piqûre »)^[1]. (1824) « dimension en points d'une chaussure, d’un gant ».

pointure \pwɛ̃.tyʁ\ féminin

1. Nombre qui indique la taille des chaussures, des gants, des chapeaux…
   • Elle essayait des gants de Saxe, par crainte que la pointure ne fût pas exacte. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
   • — Soyez tranquille, monsieur Bergeret, j’ai votre pointure, et je sais que vous aimez à vous sentir à l’aise dans vos chaussures. Vous avez bien raison, monsieur Bergeret, de ne pas chercher à faire petit pied.
     — Mais j’ai le cou-de-pied assez haut et la plante du pied cambrée, objecta M. Bergeret. — (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 921)
   • — Je n’ai pas de chaussures pour porter avec cette robe, Louis. Fais l’effort de m’apporter une paire adaptée. Pointure 38. Je parviendrai peut-être à me libérer pour 19 h — (Benoit Herbet, Rouge baiser, Éditions Ex Aequo, 2016, page 310)
2. (Familier) Personne qui excelle dans une discipline.
   • Karine me l’a souvent dit, et je la crois volontiers : « T’es une pointure ». Mais j’avais trouvé mon maître. — (Franz Bartelt, Le Jardin du bossu, Gallimard, 2004)
3. (Technique) Pointe permettant la fixation et l'entraînement du papier sur un cylindre.
   • On conçoit la précision de ces mécanismes de plieuse dans lequel un double jeu de pointures, de lames de scie, de lames pliantes sortent et s'effacent alternativement à l'intérieur du cylindre à cette rapide cadence. — (Civilis. écr., 1939)

• France : écouter « pointure [pwɛ̃.tyʁ] »

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(XI^e siècle) Du latin punctura (« piqûre »).

pointure *\Prononciation ?\ féminin

1. Piqûre.
   • il rendent aucune fois la morsure ou la pointure soupechonneuse a venim — (H. de Mondeville, Chirurgie, page 84, 1^re colonne)