plancarde

Français

Étymologie

Apparenté à l’occitan plancarda, lui-même[1] à pancarte.

Nom commun

SingulierPluriel
plancarde plancardes
\plɑ̃.kaʁd\

plancarde \plɑ̃.kaʁd\ féminin

  1. Pancarte, panneau indicateur.
    • Marché par Guillaume Mareschal, maître scellier, rue de la Harpe, 'pour faire quarante devants de bardes garnis de leurs plancardes peintes à huile et vernies, selon le patron', pour la compagnie de quarante lances de Charles de Bourbon, prince de la Roche-sur-Yon.  (Minutes et répertoires du notaire Jean JACQUES, 30 octobre 1548 - 1er septembre 1567 (étude XXIII), 24 mars 1550)
    • Parasa descend de son perchoir (une plancarde toujours debout mais dégoulinante de peinture noire) : « Allez ! Ce matin barrage léger et mobile ».  (Jean-Pierre Chabrol, Claude Martí, Caminarèm, Éd. R. Laffont, 1978)
    • Les personnages mettent une plancarde sur la scène ou l'on écrit « Éducation d’un auteur » ; sur une autre on écrit « siècle B ».  (Helluo Librorum, page880 Éd. Editura Cu Art, Slatine (Roumanie) 2010)
    • Des journalistes présentant divers organes de la presse nationale, des représentants des associations, ont brandi des plancardes, dénonçant le black-out médiatique sur l’affaire, et l'embargo médiatique sur la question du Sahara occidental.  (Des journalistes observent un sit-in de solidarité à Alger, 21 juin 2015)

Références