plaignable
Français
Étymologie
- (1626) Mot dérivé de plaindre, avec le suffixe -able. Le terme n’est pas d’un usage académique[1]. Marie de Gournay l’emploie dans un poème[2] et dans la citation ci-dessous. Le mot figure aussi dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 345.
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin |
plaignable | plaignables |
| \plɛ.ɲabl\ | ||
plaignable \plɛ.ɲabl\ masculin et féminin identiques
- (Très rare) Qui est à plaindre.
Je le dy, parce que je say qu’il y a certains esprits qui m’ont supposé des badineries à me rendre ridicule, et non plaignable en mes infortunes, par l’excès d’une vaine piaffe.
— (Marie de Gournay, Apologie pour celle qui escrit, 1626)Les rats, personne pour les plaindre, t’as remarqué, l’Oncle ? Même pas la S.P.A... Les rats sont pas plaignables ...
— (Pierre Lagorce, Élie, mon nom secret, Éditions L’Harmattan, Paris, 2015, page 15)
Traductions
Références
- ↑ « A plaindre pourrait être considéré comme une locution adjective, synonyme du mot plaignable, qui n’est pas français. » Page 112 de L’École normale, journal de l’enseignement pratique, no 7 daté du 15 décembre 1861, Larousse.
- ↑ « Plaignable en ce poinct seul, qu’il ne vint promptement
Quand tu livras ton sceptre à ce cruel amant. »