piffer

Français

Étymologie

(1846) Dérivé de pif, avec le suffixe -er.

Verbe

piffer \pi.fe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se piffer)

  1. (Familier) Supporter quelqu’un ou quelque chose. Note : Presque toujours utilisé dans une tournure négative, et en général à l’infinitif.
    • Qu’il piffe pas Fabienne, c’était son droit, mais de là à lui appliquer le traitement qu’il méditait, à la séquestrer, y avait une nuance, surtout avec mon assentiment.  (Albert Simonin, Le cave se rebiffe, Série noire, 1954, page 35)
    • Ils se piffaient pas, ces deux-là.  (Albert Simonin, Le cave se rebiffe, Série noire, 1954, page 19)
    • Français, Rital, les Russes s’en foutent. Pour eux, tout ça c’est le même croquant. Eux, ce qu’ils peuvent pas piffer, c’est les juifs. Avant de connaître les mômes Russkoffs, je savais même pas ce que c’était qu’un juif.  (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 38)
  2. Deviner, choisir ou faire quelque chose au hasard.
    • Pour un néophyte, des expressions telles que « post-black métal » « décharge d'infra-basse » ou encore « taping sur un triolet en croche » relèveront d'un langage occulte et incompréhensible, qu'il se rassure, on piffait que dalle nous aussi.  (Sueur de Métal. Insomnie forcée sur la-salpetriere-des-songeurs.over-blog.com. Mis en ligne le 2 juillet 2017, consulté le 7 août 2020)

Variantes orthographiques

Synonymes

ne pas supporter :

deviner :

Traductions

Prononciation

Anagrammes

→ Modifier la liste d’anagrammes

Références