pestilence
Français
Étymologie
- Du latin pestilentia (« peste », « épidémie ») et par extension, insalubrité ou odeur désagréable.
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| pestilence | pestilences |
| \pɛs.ti.lɑ̃s\ | |
pestilence \pɛs.ti.lɑ̃s\ féminin
- (Désuet) Peste répandue dans un pays.
- (Vieilli) Corruption de l’air.
[…] tandis qu’Aix a toute les apparence d’une ville seigneuriale éloignée de ces remous, de ces agglomérations qui engendrent la pestilence.
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Ce qui est funeste ou pernicieux.
Cette pestilence des pestilences, le nationalisme, a empoisonné la fleur de notre culture européenne.
— (Stefan Zweig, Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, 1934–1942)Puisqu’il faut tout avouer, je descendrai en moi jusqu’au tréfonds, j’en remuerai la lie et j’en étalerai la pestilence.
— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 48)
Dérivés
- être assis dans la chaire de pestilence (professer une doctrine hérétique)
Traductions
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « pestilence [Prononciation ?] »
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
- pestilence sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pestilence), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien français
Étymologie
- Du latin pestilentia.
Nom commun
pestilence *\Prononciation ?\ féminin
Dérivés dans d’autres langues
- Anglais : pestilence
- Français : pestilence
Anglais
Étymologie
- Emprunt à l’ancien français.
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| pestilence \Prononciation ?\ |
pestilences \Prononciation ?\ |
pestilence \Prononciation ?\
Prononciation
- Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « pestilence [Prononciation ?] »
Étymologie
- Du latin pestilentia.
Nom commun
pestilence *\Prononciation ?\ féminin
- Peste.
De doleurs et de pestilences
— (Guillaume de Machaut, Le jugement du roi de Navarre, manuscrit 1584 français de la BnF, fol. 23v. Manuscrit de 1372-79.)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)