penses-tu

Du verbe penser à la 2^e personne du singulier du présent de l’indicatif, avec inversion du sujet. Équivalent au pluriel : pensez-vous.

penses-tu \pɑ̃s.ty\

1. Formule de dénégation, niant ce qui vient d’être énoncé ; valeur exclamative souvent confirmée par la ponctuation.
   • C'est une chemise de ta mère ? – Penses-tu ! C'est à moi. — (Louis-Charles Royer, Puberté. Journal d’une écolière, En souvenir d'Isidore Liseux, 1924)
   • – C’est peut-être sérieux cette maroquinerie !
     – Penses-tu ! — (Henri Troyat, Les Eygletière. III. La Malandre, 1967, page 10)
   • - […] En province, ils sont assez prudes.
     - Penses-tu ! C’est en province qu’il y a le plus de couples échangistes et de clubs de rencontres, c’est bien connu… — (Madeleine Chapsal, À qui tu penses quand tu me fais l’amour ?, Fayard, 2010)
   • — Tu l’as vu ?
     Helen hoche la tête.
     — Penses-tu… Tu le connais, ton Colt… Il a joué la fille de l’air, une fois de plus. — (Élise Fontenaille, Le garçon qui volait des avions, Rouergue, 2011)

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• « penser », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage