peignerie

(Siècle à préciser) Dérivé de peigneur, avec le suffixe -ie.

peignerie \pɛ.ɲə.ʁi\ féminin

1. Action de peigner la soie, le coton, etc.
   • Peignerie ou corderie de bourre de soie par procédés mécaniques. — (Journal officiel 23 nov. 1876, page 8592)
2. Lieu où l’on peigne les personnes.
   • De là, nous passions à une table où des femmes nous peignaient et nous poudraient. Nettoyé une seule fois par jour, avant notre réveil, notre local demeurait toujours malpropre. Puis, malgré le nombre des fenêtres et la hauteur de la porte, l’air y était incessamment vicié par les émanations du lavoir, par la peignerie, par la baraque, par les mille industries de chaque écolier, sans compter nos quatre-vingts corps entassés. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)

• « peignerie », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage