pays perdu

Français

Étymologie

(XIXe siècle) Composé de pays et de perdu.

Locution nominale

SingulierPluriel
pays perdu pays perdus
\pɛ.i pɛʁ.dy\

pays perdu \pɛ.i pɛʁ.dy\ masculin

  1. Endroit où il y a peu de ressources, éloigné de la grande ville, voire de la civilisation.
    • Je ne pensai plus qu’à mes préparatifs ; je remplis de robes et de chiffons quelques caisses qui furent dirigées sur Copenhague et Stockholm ; je me fis faire des habits d’homme pour être commodément, une fois arrivée en pays perdu, et, au bout des trois semaines dont M. Gaimard avait parlé, nous étions complètement prêts.  (Léonie d’Aunet, Voyage d’une femme au Spitzberg, Hachette, Paris, 1854, page 4)
    • Figurez-vous qu’on nous envoie en garnison dans un pays perdu, et où nous resterons deux ans. - Impossible donc de ne pas accompagner mon mari !  (Louis Davyl, La toile d’araignée, tome premier, E. Dentu, Paris, 1881, page 104)
    • Pour nous, gens de la plaine, qui en nous rendant, selon notre propre expression, « dans ce pays perdu », avions pensé assister à quelque burlesque parodie du drame de Schiller, nous passons d’emblée sous le charme d’une représentation sérieuse avec laquelle on n’a pas de peine à s’identifier.  (Marie Trolliet, Un vieux pays: croquis valaisans, F. Payot, Lausanne, 1889, pages 41-42)

Traductions

Prononciation

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Références