pauniñ

Étymologie

(Attesté en 1732)[1] Dérivé de paun paon »), avec le suffixe -iñ.

Verbe

Mutation Forme
Non muté pauniñ
Adoucissante bauniñ
Mixte pauniñ

pauniñ \ˈpaɥ.nĩ\ intransitif (voir la conjugaison)

  1. Se pavaner.
    • Ar sponterezh n’en deus degaset netra d’ar vro, lakaet er-maez ar gwiskad strizh eus ar boblañs en deus tennet gounid anezhañ : ar re a gavomp hiziv an deiz o pauniñ en ensavioù rannvroel ha tro-dro, gouvriaded a bep ment hag a bep gouenn o doa klasket ha, betek ur poent, tizhet arverañ feulster armerzhelour ar gouerion, ar vicherourion hag ar vroadelourion vrezhon er bloavezhioù cʼhwegont a-benn startaat o levezon gevredigezhel a santent o vrallañ abaoe dibenn ar brezel.  (Feulster ha dispacʼh, pe : F.L.B. ha tremenvan ar vroadelouriezh vrezhon., in Emsav, no 87, mars 1974)
      Le terrorisme n’a rien apporté au pays, si ce n’est la petite couche de la population qui en a bénéficié : ceux que l’on retrouve aujourd'hui à se pavaner dans les institutions régionales et environnantes, des fonctionnaires de toutes tailles et de toutes sortes qui avaient cherché et, dans une certaine mesure, réussi à utiliser la violence économiste des paysans, des ouvriers et des nationalistes bretons dans les années soixante afin de renforcer leur influence sociale qu’ils sentaient s’affaiblir depuis la fin de la guerre.

Références

  1. Grégoire de Rostrenen, Dictionnaire français-breton, J. Vatar, Rennes, 1732, 916 pages[version en ligne]