patronat

(XVI^e siècle) Du latin patronatus (« patronat, dignité de patron »).

patronat \pa.tʁɔ.na\ masculin

1. (Économie) Ensemble des patrons, des chefs d’entreprise, éventuellement représenté par des organisations.
   • Autant dire que le départ des cinq sociétés industrielles nationalisables de leurs syndicats respectifs laisserait un trou de plusieurs millions de francs par an dans les caisses du patronat. — (Jean-Gabriel Fredet & Denis Pingaud, Les patrons face à la gauche, Éditions Ramsay, 1982, chapitre 10)
   • L’éloge vibrant du libéralisme traditionnel, c’est l’attitude de tous les patronats de la terre. — (Georges Pompidou, intervention au Conseil des ministres du 21 janvier 1965 citée par Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, volume 2, Fayard, 1997, chapitre 7)
2. (Histoire) Condition du patron à l’égard du client, dans l’antiquité romaine et le haut moyen-âge.
   • Sous les Mérovingiens et les Carolingiens, l’habitude du patronat n’a fait que se développer, non seulement sous l’influence de coutumes germaniques, mais surtout sous l’effet de l’anarchie régnante. — (Henri Sée, Les classes rurales et le régime domanial en France au Moyen Âge, V. Giard et E. Brière, 1901, page 24)

• \pa.tʁɔ.na\
• France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « patronat [Prononciation ?] »
• Vendée (France) : écouter « patronat [Prononciation ?] »

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• « patronat », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage