pasquier
 : Pasquier
Français
Étymologie
- Du latin *pascuarium, « pâturage », dérivé de pascuum, « pâturage ».
Nom commun
| Singulier | Pluriel | 
|---|---|
| pasquier | pasquiers | 
| \pas.kje\ | |
pasquier \pas.kje\ masculin
- (Histoire) Taxe médiévale sur les pâtures.
- A la tasque, il faut ajouter le pasquier, perçu sur le bétail qui patûre les armas, les garigues, les plans. — (Jean-Pierre Poly, Régume domanial et rapports de production «féodalistes» dans le Midi de la France (VIIIe-Xe siècles), dans Structures féodales et féodalisme dans l'Occident méditerranéen (Xe-XIIIe siècles). Actes du colloque de Rome (10-13 octobre 1978), École Française de Rome, 1980, page 63)
- Les troupeaux y sont soumis à la taxe du « pasquier », qu’on lève à deux reprises : à l’automne sur les brebis fraîchement descendues des montagnes, et à Pâques sur les agneaux nés dans l’hiver. — (Nicolas Carrier et Fabrice Mouthon, Paysans des Alpes, Presses Universitaires de Rennes, 2010)
 
- (Bourgogne) Pâquis.
- Pasquiers communaux. 
 
Traductions
Anagrammes
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
- pasquier sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- « pasquier », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Ancien français
Étymologie
- Du latin *pascuarium, « pâturage », dérivé de pascuum.
Nom commun
pasquier *\Prononciation ?\ masculin
- Pâturage, pré.
- Un Pasquier est la surface agricole nécessaire à nourrir une vache une année, soir environ 2’500 m2 — (Mon aïeul, agriculteur en Gruyère, Paul Philipona)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
 
 
Variantes
- pasquer, paschier
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage