pareur

Dérivé de parer, avec le suffixe -eur.

pareur \pa.ʁœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : pareuse)

1. Ouvrier, ouvrière qui donne le dernier apprêt à un ouvrage, qui le finit.
   • Certains esclaves furent placés en apprentissage, en particulier ceux qui appartenaient à des artisans : à Perpignan, ils pouvaient travailler comme pareurs, teinturiers, peaussiers, ou sur les chantiers de construction navale. — (Hélène Débax, « 1446. Un esclave noir à Pamiers », Histoire mondiale de la France, sous la direction de Patrick Boucheron, Éditions du Seuil, 2017, réédition Point, collection Points Histoire, 2018, pages 313-314)
   • Mégissier pareur.
2. (Élevage) Spécialiste qui intervient sur les sabots des bovins, de manière préventive ou curative, afin qu’ils n'aient pas ou plus de problèmes de locomotion.
   • Une soixantaine de vaches du troupeau avaient eu les ongles rognés, limés, soignés, réparés par des pareurs d’onglons experts. Ce métier consiste à soigner les petites infirmités, limage, redressage, consolidation des pattes des laitières, pour qui, j’insiste, la nécessité du déplacement autonome demeure essentielle dans le contexte industriel que nous connaissons. — (Pascal Dibie, Le village métamorphosé : Révolution dans la France profonde, Éditions Plon, 2006)
   • Le défaut du pareur est de trop parer, surtout quand il utilise une meuleuse électrique. — (M. Delacroix, « Les affections du pied : généralités », dans Maladies des Bovins, sous la direction de J. M. Gourreau & F. Bendali, Institut de l’élevage, France Agricole Éditions, 4^e édition, 2008, page 248)
3. (Désuet) Pareur de lignes : Ouvrier qui attachait les hameçons sur les lignes de pêche, les palangres

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pareur), mais l’article a pu être modifié depuis.