paresseux comme un loir

Français

Étymologie

Composé de paresseux, comme et loir.

Locution adjectivale

Singulier Pluriel
Masculin paresseux comme un loir
\pa.ʁɛ.sø kɔ.m‿œ̃ lwaʁ\
paresseux comme des loirs
\pa.ʁɛ.sø kɔm de lwaʁ\
Féminin paresseuse comme un loir
\pa.ʁɛ.søz kɔ.m‿œ̃ lwaʁ\
paresseuses comme des loirs
\pa.ʁɛ.søz kɔm de lwaʁ\

paresseux comme un loir \pa.ʁɛ.sø kɔ.m‿œ̃ lwaʁ\

  1. Très paresseux.
    • Est-ce qu’il ne s’était pas mis en tête d’entretenir − c’est le mot − un vieil ivrogne du nom de Rebattut, un ancien braconnier, paresseux comme un loir, qui vit dans une cabane de charbonniers, en lisière du fonds Goubault, passe pour courir les petites vachères, ne dessoûle pas, et se fichait de lui par-dessus le marché ?  (Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne, Plon, 1936, réédition Presses Pocket, 1987, page 139)
    • Il y gèle bigrement aussi, me dit la mère Toinette et mercredi, au marché de la Ville-Gozet, elle n’a pu arriver à vendre les quelques douzaines d’œufs que ses poules paresseuses comme des loirs lui fournissent parcimonieusement.  (Le Père Gilbert, Lettre du père Gilbert, L’Écho de l’Allier, Dimanche 18 Janvier 1914  lire en ligne)
    • Décidément Paragard porte plus à la douce flânerie qu’au travail, et malgré nos regrets il nous faut filer d’ici sous peine de devenir paresseux comme des loirs; l’existence y est trop agréable, et comme nous sommes d’une nature facilement « gâtable », il est prudent de nous sauver avant d’être gâtés...  (Gustave Fraipont, Le Jura et le pays Franc-Comtois, Collection Les Montagnes de France, Henri Laurens éditeur, 1897, pages 397-398)
    • [...] incapable de tenir tête aux habiles sophismes des grands journaux français, ni aux quolibets des feuilles légères, hors d’état même de lire les journaux si importants de l’Angleterre, insouciant sous le masque du zèle, paresseux comme un loir sous les dehors grotesques de l’Affairé, ne sachant à qui entendre, Box mendiait partout des idées dont sa tête est vide, prenait de toutes mains, consultait tout le monde, ne comprenait, ni ne suivait l’avis de personne.  (Georges Libry-Bagnano, Appel à l’opinion publique, Amsterdam, 1835, page 61  lire en ligne)
    • […] il était sans esprit, sans étude, ignorant de tout et, qui pis est, paresseux comme un loir.  (Robert Merle, Fortune de France, tome 13, Le Glaive et les Amours, Éditions de Fallois, 2003, page 184)

Traductions

Prononciation