palliable

(XVIII^e siècle) Dérivé de pallier, avec le suffixe -able.

palliable \pa.ljabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être pallié.
   • Convient-il à un homme d’injurier sa femme, le méritât-elle ? et de l’injurier en public par des écrits imprimés, où elle n'avait que faire ? Je ne me rappelle pas les termes. S’ils sont palliables, il faut les pallier ; s’ils ne le sont pas, il faut passer condamnation. — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Lettre à Sophie du 19 juillet 1779)
   • D’où nous est venu ce virus ? S’épuise-t-il par transmissions successives ? Le doit-on croire curable ou simplement palliable ? — (Charles-Paul Diday, Défense des spécialités médicales contre le rapport de la faculté de médecine de Paris, qui les exclut de l'enseignement officiel, F. Savy, Paris, 1859, page 32)
   • C’est quand il s’agit d’une insuffisance de ressources globales de l’Union en main d’œuvre qu’il est plus délicat de réaliser l’équilibrage. On distingue alors deux cas : le cas d’un déficit palliable et le cas d’un déficit impalliable. — (Muḥammad Dawīdār, Les schémas de reproduction et la méthodologie de la planification socialiste, Éditions Tiers-Monde, Alger, 1964, page 261)