ostie

Variante de hostie.

ostie \ɔs.ti\

1. (Québec) (Vulgaire) (Blasphématoire) Sacre, juron québécois, un des plus courants.
   • (Pour intensifier une injonction)
     • Quand son ami lui a crié : « Cours, ostie, cours », il aurait obéi. — (« Procès d’un néonazi: la présence d’antifascistes provoque des tensions », CyberPresse.ca, 22 octobre 2011)
   • (Suivi de de, pour intensifier un nom)
     • Calvaire! t'écoutes pas encore cet ostie de morron-là! — (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, 2000, page 039)
     • C’est qui l’ostie d’chien sale / Qu’i’a peinturé mon ch’val ? — (François Lavallée, Quand la fontaine coule dans la vallée, Linguatech, Montréal, 2006)
     • Ils étaient tous les deux spectaculaires à regarder.
       [...]
       Et ils donnaient tous les deux un « ostie de show ». — (Richard Martineau, Guy Lafleur: c'est la fin d'une époque, Le Journal de Québec, 22 avril 2022)
   • (Peut aussi servir à renforcer un autre sacre introduit par de, pour exprimer le dépit)
     • Ostie de crisse, j'ai dit.
       — Qu'est-ce qu'il y a?
       — Toute l'épicerie de Joy a gelé – les asperges, les kiwis... — (Emmanuelle Pierrot, La version qui n'intéresse personne, Le Quartanier, Montréal, 2023, page 213)

• Québec : [ɔs.t͡si]
• Canada (Shawinigan) : écouter « ostie [Prononciation ?] »
• Vosges (France) : écouter « ostie [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « ostie [Prononciation ?] »

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• Annexe:Sacres québécois