orologie

Mot constitué des formants :

• oro-, du grec ancien ὄρος (oros) « montagne » et
• -logie, du grec ancien -λογία (logia) issu de λόγος (logos) « discours, récit, parole ».

orologie \ɔ.ʁɔ.lɔ.ʒi\ féminin

1. Traité sur les montagnes, science des montagnes.
   • Il en est de même de l’orologie ou de la description des montagnes, qu’on peut considérer comme une section de la géologie. — (Godefroy Engelmann et G. Berger, Porte-feuille géographique et ethnographique contenant des planches pour la Géographie mathématique, 1^re partie, Godefroy Engelmann, Mulhouse et Paris, 1820, bas de la page 3. → lire en ligne)
   • Ayant ainsi déterminé les limites naturelles de l’Europe par son hydrographie, l’auteur en donne l’orologie, en rattachant toutes les montagnes à cette même ligne de partage des eaux, qui traverse l’Europe du nord-est au sud-ouest […] — (F. Ansart, Examen critique d’ouvrages classiques dans Le Lycée : journal général de l’instruction, tome 1, 1827-1828, L. Hachette, Paris, page 67. → lire en ligne)
   • L’orologie (science des montagnes) n’existe pas, mais c’est précisément parce que nous ne parvenons pas à mettre dans le même panier, à penser en même temps ses différents aspects. — (Sylvain Jouty, Hubert Odier, Dictionnaire de la montagne, 2009)

• La prononciation \ɔ.ʁɔ.lɔ.ʒi\ rime avec les mots qui finissent en \ʒi\.
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Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (orologie)