octroyable

Français

Étymologie

(XVe siècle)[1] Dérivé de octroyer, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
octroyable octroyables
\ɔk.tʁwa.jabl\

octroyable \ɔk.tʁwa.jabl\

  1. Qu’on peut octroyer.
    • César, loi vivante, commande aux rois ; c’est sous cette loi vivante que sont tous les droits octroyables ; c’est elle qui les réforme, les dissout, les rend forts.  (Pierre Féret, Le pouvoir civil devant l’enseignement catholique, Librairie académique Didier Perrin et Cie libraires-éditeurs, Paris, 1888, page 311.)
    • Si une personne tenant un office octroyé ou octroyable par patente de la Couronne, s’absente volontairement delà colonie où elle doit exercer ses fonctions, sans motif raisonnable approuvé par le gouverneur et le conseil de la colonie, ou bien si elle néglige les devoirs de sa charge, ou encore si elle se comporte mal, le gouverneur et le conseil ont le droit de révoquer cette personne.  (A. Todd, Le gouvernement parlementaire en Angleterre, Giard et Brière, Paris, 1900, page 318)
    • Tout y était à vendre, tout y était octroyable au plus offrant et au dernier enchérisseur : blé, céréales, wagons, pétrole, consciences, intelligences, journaux, etc.  (Les vrais aspects de l’héroïque Roumanie, dans Le Populaire, 3e année, no 47, Paris, 27 mai 1918, page 2)

Traductions

Prononciation

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Références

  1. « et par nous octroyables » : statut de 1465 des barbiers-chirurgiens, cité dans Les corporations ouvrières de Paris du XIIe au XVIIIe siècle, Firmin-Didot, Paris, 1884, page 11.