octaïeul

(Siècle à préciser) Dérivé de aïeul, avec le préfixe octo-.

octaïeul \ɔk.ta.jøl\ masculin (pour une femme, on dit : octaïeule)

1. Aïeul, aïeule qui est avant le septaïeul, c’est-à-dire le huitième ascendant en comptant du père. — (Chateaubriand, Mémoire d’Outre-Tombe, page 96, 1850)
   • Dans ces cas, l'individu de la neuvième génération a reçu la vie, sa forme et ses instincts d'un octaïeul depuis longtemps disparu. — (« Atavisme », dans le Dictionnaire de médecine et de thérapeutique médicale et chirurgicale, par Eugène Bouchut & Armand Després, 4^e édition, Paris : chez Germer Baillière & Cien 1883, p. 132)
   • Mon trisaïeul avait raconté à mon arrière-grand-mère, qui me l'a répété, que les cosaques, en 1814, avaient appuyé leurs lances contre le mur de la maison paternelle, détruite en 1914 et mon octaïeul accepta les fonctions de maire royal sous la deuxième occupation française. Demeurez donc calmes et fières , mais n'oubliez jamais qu'entre le trisaïeul et l’octaïeul s'échelonnent quatre générations heureuses, car elles eurent beaucoup d'enfants, […]. — (Jean Godfrin, J'ai choisi la Résistance, Rodez : Éditions Subervie, 1957, p. 340)
   • Or d'après les derniers renseignements aimablement fournis par Mme Fromager-Gangloff qui a pour octaïeuls le couple Ostermann-Adam, il apparaît qu'il n'a pas eu de fils Jean x Maria Ott, mais 7 enfants qui suivent : […]. — (« Service d'entraide », dans le Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace, Strasbourg : Imprimé par le STEPAL, 1988, p. 98)

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (octaïeul)