nuit bleue

Français

Étymologie

Composé de nuit et de bleu.

Cette expression est utilisée pour la première fois à propos d’une série d’attentats de l’organisation armée indépendantiste EOKA, en référence à son logo bleu, le 31 mars 1955, qui a mené à la partition de Chypre^[1].

Locution nominale

Singulier	Pluriel
nuit bleue	nuits bleues
\nɥi blø\

nuit bleue \nɥi blø\ féminin

Nuit au cours de laquelle ont lieu un nombre important d’attentats aux explosifs.
- La dernière « nuit bleue » d’une envergure équivalente remontait aux 7 et 8 décembre 2012, lorsque vingt et une constructions avaient été visées dont sept supermarchés. — (Paul Ortoli, En Corse, une « nuit bleue » d’attentats s’invite dans le processus politique en vue de l’autonomie, Le Monde. Mis en ligne le 9 octobre 2023)

Notes

Le terme peut aussi décrire une nuit où la lumière du ciel peut paraître bleu sombre.

L’élan des grands manèges soulevant le cœur et faisant crier d’effroi les adolescentes dans la nuit bleue ne s'écarte qu’en apparence des loteries pauvrettes et des tirettes aux peluches à deux sous. — (Philippe Delerm, « Forain », dans Les mots que j'aime, Éditions Points, 2013)

Vocabulaire apparenté par le sens

nuit bleue figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : explosion, nuit.

Traductions

Voir aussi

Nuit bleue (expression) sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

↑ Le petit Robert de la langue française, article « nuit ».

[1] Le petit Robert de la langue française, article « nuit ».

[1]