noꝰ

Étymologie

(Date à préciser) De l’ancien français noꝰ, nos, nous, du latin nōs,    étant une abréviation médiévale de  us .

Pronom personnel

noꝰ *\nu\ masculin et féminin identiques pluriel

  1. Variante orthographique de nous.
    • Cét heureux jour doit noꝰ charmer, Dãs nos chãps mille fleurs võt renaiſtre, Recõmençons d’aimer en les voyant paroiſtre.  (Jean-Baptiste, Pascal Collasse, Achille et Polixene, 1687, Broude International Editions, page 171-172  lire en ligne)

Apparentés étymologiques

Traductions

Étymologie

(Date à préciser) De l’ancien français nos, nous, du latin nōs,    étant une abréviation médiévale de  us .

Pronom personnel

noꝰ \Prononciation ?\

  1. Nous.
    • Mais compagnõs mes amys en ſubſtãce
      Se nous voulons auoir de luy vengeance
      Laiſſons tout la et que chaſcun repoſe
      Se deſſus nous veult faire doleance
      Ne noꝰ enchaille pour quelque pourueãce
       (Jehan d'Abundance, La Guerre et le débat entre la langue, les membres et le ventre, xvie siècle, page 12)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Le comparatif doit conuenir aux parties cõparees, & requiert ſeulemẽt, Que, auec Plus, ou Moin : cõme le Lyon eſt plus fort que le bœuf. Hannibal eſt plus ruſe que les Romains. Icy noꝰ voyõs, que fort conuient a Lyõ & a bœuf, & quil eſt auec Plus.  (Pierre de la Ramée, Graimmaire de P. de la Ramée, André Wechel, Paris, 1572, page 135)
      Le comparatif doit convenir aux parties comparées et nécessite seulement « que » avec « plus » ou « moins », comme « le lion est plus fort que le bœuf », « Hannibal est plus rusé que les romains ». Ici nous voyons que « fort » convient à « lion » et à « bœuf », et qu’il est accompagné de « plus ».

Variantes orthographiques 

Apparentés étymologiques

Dérivés dans d’autres langues