naphte

Du latin naphtha (« sorte de bitume ») issu du grec ancien νάφθα, naphtha (« naphte »), lui-même du persan, voir نفت, naft, lui-même de l'akkadien naptu.

naphte \naft\ masculin

1. (Chimie) Carbure d’hydrogène, sorte de bitume transparent, léger et très inflammable.
   • Enfin une énorme futaille vide, montée au grenier, avait été chargée de deux cents litres de naphte que le diabolique recors était parvenu à se procurer, pour qu’au moment de l’apothéose, toute la maison fût enveloppée d’une immense chasuble de feu. — (Léon Bloy, Un épouvantable Huissier, dans Sueur de sang, 1893)
   • Les gaz poussèrent des bulles dans le naphte, une sorte de glouglou régulier qui couvrait le bruit du moteur au ralenti. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
   • – Il est salement blessé, Signor… brûlé.
     […]
     – Ils ont utilisé un mélange de naphte, de sel et de prunellier. Il ne guérira pas rapidement. — (Ram V (scénario), Sumit Kumar (dessin), Vittorio Astone (couleurs), traduit de l’anglais par Maxime Le Dain, These Savage Shores, Hi Comics, 2020, Chapitre Un, non paginé)

• Lyon (France) : écouter « naphte [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (naphte), mais l’article a pu être modifié depuis.