monoptyque
Français
Étymologie
- (Nom) Construit avec le préfixe mono- sur le modèle de diptyque, triptyque, polyptyque, etc.
- (Adjectif) Du grec ancien πτνχή ptux (« pli ») avec le préfixe mono-.
- (1858) Mot ad hoc inventé en français par Pierre Béron, métaphysicien bulgare[1].
- Attesté en 1968 en biologie.
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| monoptyque | monoptyques |
| \mɔ.nɔp.tik\ | |
monoptyque \mɔ.nɔp.tik\ masculin
- Tableau peint sur une seule toile, par opposition aux œuvres peintes sur plusieurs.
Si tout se passe bien (disons si j’arrive à trouver un peu de temps avant la fin du monde en 2012 pour finir les 2 autres qui sont commencés), celui-ci fera partie d’un triptyque. Sinon, tant pis, ça fera toujours un monoptyque.
— (guillainlevilain.com, 2010)
Antonymes
Apparentés étymologiques
- Apparentés par la racine grecque πτύσσω, ptússô (« plier ») :
- Sur le format quantité + « -ptyque » → voir le vocabulaire apparenté par le sens.
- ptychographie
- anaptyxe
- → Voir aussi les composés du préfixe tri-.
Vocabulaire apparenté par le sens
Sur le format quantité + « -ptyque » :
- polyptyque (plusieurs parties)
- diptyque (2 parties)
- triptyque (3 parties)
- tétraptyque, quadriptyque (4 parties)
- pentaptyque (5 parties)
- hexaptyque (6 parties)
- dodécaptyque (12 parties)
Adjectif
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin |
monoptyque | monoptyques |
| \mɔ.nɔp.tik\ | ||
monoptyque \mɔ.nɔp.tik\ masculin et féminin identiques
- (Biologie) Caractérise une glande dont l’épithélium sécréteur n’a qu’un rang de cellules.
La glande, puisque l’épithélium sécréteur n’a qu’un rang de cellules, est monoptyque ; elle est typiquement mérocrine-apocrine mais on verra plus bas que dans certains cas, dont nous ne pouvons même décider s’ils sont normaux ou aberrants, l’hypothèse d’un processus holocrine est légitime.
— (Bulletin de l’Institut fondamental d’Afrique noire, série A, Sciences naturelles, volume 30, no 1, page 311, 1968)
- (Désuet) (Métaphysique) À un pli, en parlant des combinés et des zeugmes. Note : Utilisé seulement, semble-t-il, par Pierre Béron.
Ainsi existe un pli entre les surfaces des deux masses m et m’ ; ce pli croît avec les surfaces en contact sans éprouver une rupture. A cause de ce pli (πτνχή), les combinés ou les zeugmes pareils ont été appelés monoptyques, à un pli.
— (Pierre Béron, Origines des sciences physiques et naturelles et des sciences métaphysiques et morales, page 15, 1858, Mallet-Bachelier)
Traductions
Références
- ↑ E. Lagrange, Un savant bulgare inconnu : Pierre Béron, dans Ciel et Terre, volume 45, pages 219-220, 1929, Bulletin de la Société Belge d’Astronomie