minimisable

(1845)^[1] Dérivé de minimiser, avec le suffixe -able.

minimisable \mi.ni.mi.zabl\

1. Que l’on peut minimiser.
   • Si les situations de non-qualité et les risques identifiables sont l’objet de toutes les attentions aujourd’hui et diminuent, en particulier, au rythme des progrès technologiques, elles demeurent néanmoins soumises à l’erreur humaine, minimisable par une extrême technicité, l’apport de la sécurité informatique et une vigilance accrue par l’éducation dans le respect des protocoles. — (Pierre Anhoury & al., Gérer la qualité et les risques à l’hôpital, ESF, Paris, 1993)
   • Si accepter un mal évitable ou minimisable peut être considéré comme une faute morale, il n’en va pas de même de la décision de provoquer le moindre mal puisque cela correspond à la nécessité morale d’éviter un mal plus grand. — (Jean-François Malherbe, Autonomie et prévention: alcool, tabac, sida dans une société médicalisée, Artel Fides, Montréal, 1994, page 144)
   • L’agression présumément commise par Dominique Strauss-Kahn est difficilement minimisable : il est un homme blanc, riche, extrêmement puissant, accusé par une femme noire, issue d’un milieu précaire, qui a tout à perdre d’une accusation calomnieuse. — (Mahaut Fanchini, Tous pourris ? Les politiques face à la justice, Éditions de l’Aube, La Tour d’Aigues, 2021)

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