mercʼh

Du moyen breton merch^[1][2].

À comparer avec les mots merch en gallois, myrgh en cornique (sens identique).

Issu du celtique *merkā, qui remonte au radical indo-européen *mer-, duquel procèdent le grec ancien meîrax (μεῖραξ) « garçon, fille », lituanien mergà « fille »^[3].

mercʼh \ˈmɛrx\ féminin (pour un homme, on dit : mab)

1. (Famille) Fille (de ses parents).
   • N’onn ket da biou eo merh. — (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, Librairie Bretonne Giraudon, 1977, page 122)

     Je ne sais pas de qui elle est la fille.

   • Kement-se a zo cʼhoarvezet peogwir he deus bet cʼhoant ma mercʼh mont da zebriñ dienn-skorn. — (Pêr Denez, Pa soñjer an nebeutañ, in Al Liamm, n^o 188, mars–avril 1978, page 75)

     Tout celà est arrivé parce que ma fille a eu envie d’aller manger de la crème glacée.

2. (Par extension) Jeune fille (en général)
   • C’hwec’h merc’h werc’h ar marc’had o tougen c’hwec’h sac’had kerc’h war c’hwec’h marc’h kalloc’h ha c’hoazh oa c’hwec’h manac’h war o lerc’h.

     Les six filles vierges de la place du marché portant six sacs d’avoine sur six chevaux entiers et encore il y avait six moines qui les poursuivaient.

mercʼh \ˈmɛrx\ masculin

1. (Rare) Pluriel de marcʼh (« cheval »).

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