marronner
Français
Étymologie
- (Date à préciser) De marron.
Verbe 1
marronner \ma.ʁɔ.ne\ intransitif et transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Vieilli) Friser en grosses boucles, en marrons.
- La coiffure la plus récente et de meilleur goût inventée par les femmes d'abord et qui vient d'être adoptée par les hommes, est formée par des boucles « marronnées » toutes égales. — (Stéphane, Art coiff. fém., 1932)
 
Traductions
- Breton : organelliñ (br)
Verbe 2
marronner \ma.ʁɔ.ne\ intransitif et transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Antilles) S’enfuir, faire marron, en référence aux esclaves marrons.
- (Vieilli) Pratiquer l'art de la navigation ou de la piraterie.
- Depuis l'âge de dix-sept ans, il s'est mise à marronner sur la mer. — (Du Cange)
 
Traductions
Verbe 3
marronner \ma.ʁɔ.ne\ intransitif et transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Variante de marmonner.
- Il s'est levé du mauvais pied, il n'arrête pas de marronner! 
- C'est qu’au lieu de jurer, de tempêter, sa Chouette ne faisait que marronner tout le long du chemin entre ses dens. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
 
- (Intransitif) Éprouver du dépit.
- 20 novembre 42 – Mais c’est plus dur qu’on ne le croit de persister dans l’attitude, et il nous échappe parfois des « Passe-moi ton cahier » dont nous nous mordons les lèvres. Car nous voulons qu’elle marronne dans le silence. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 245)
 
Variantes orthographiques
Traductions
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « marronner [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « marronner [Prononciation ?] »
Références
- « marronner », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage