marchandisable

(XX^e siècle) Mot dérivé de marchandiser, avec le suffixe -able.

marchandisable \maʁ.ʃɑ̃.di.zabl\

1. Que l’on peut marchandiser, introduire dans un circuit commercial avec une valeur marchande.
   • L’utilitarisme s’est coulé dans la culture chrétienne de domination de la nature et a considéré que la nature était marchandisable. — (François Fourquet, L’argent, la puissance et l’amour: réflexions sur l’évolution de quelques valeurs occidentales, Fondation pour le progrès de l’Homme, Lausanne, 1993, page 50)
   • Faire une tarte pour ses petits-enfants ? Pas de prix, vous dis-je, puisqu’elle n’est pas à vendre ! On peut toujours la croire marchandisable, mais c’est impossible car elle tire l’essentiel de sa valeur, aux yeux des gosses qui la dévoreront, du fait qu’elle est la tarte cuisinée par leur Mamie. — (Jean Latreille, Sale temps pour l’économie marchande, L’Harmattan, Paris, 2021, page 13)
   • Oui, et d’autant que les technologies les plus soutenues et diffusées permettent de capter et de rendre marchandisable ce qui jusqu’alors échappait au marché. Comme les applications qui se multiplient et permettent d’avoir prise sur des activités humaines « gratuites ». Par exemple celles du suivi du cycle menstruel : se souvenir du jour des règles, le noter dans un agenda, cela n’avait pas de valeur marchande jusqu’à récemment. — (Jeanne Guien, Le vieil argument de la nouveauté, dans Télérama, n^o 3923, 19 mars 2025, page 51)

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