manquer de toc

Français

Étymologie

(XXe siècle) : Composé de manquer, de et toc.

Locution verbale

manquer de toc \mɑ̃.ke də tɔk\ (se conjugue → voir la conjugaison de manquer)

  1. (Familier) Manquer d’assurance, être déstabilisé.
    • Faut dire que devant une artillerie comme la mienne, y’a de quoi manquer de toc.  (Robert Tachet, ...et ça continue !, série Le gars Blankie, volume 2, éditions Le Condor, 1953)
    • Fallait faire gaffe, Tony s’en rendait bien compte, à pas la griller, cette môme, auprès des gens du club, qui tous connaissaient son dab. Et aussi à pas la faire manquer de toc par des mauvaises manières.  (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 82)
    • Pas emprunté à l’ordinaire pour attaquer les gisquettes, Johnny, devant la merveille, manque de toc. Oh! quelques secondes!  (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 139)
  2. (Forme négative) Être courageux, voire culotté, gonflé, ne pas manquer d’air.
    • Il manquait pas de toc, le Georges, s’il s'imaginait qu’on avait pas eu autre chose à branquiller qu’à jacter de sa serviette, avec la gazelle.  (Ange Bastiani, Arrête ton char, Ben Hur !, Série noire, Gallimard, 1954)
    • En effet, le thème choisi est : portraits et péripéties de quelques grandes figures du Milieu et autres durs à cuire qui ne manquent pas de toc.  (L’écho de Boissy-le-Sec, bulletin municipal, 2012, page 19)

Prononciation

Références