malaventure

Français

mal pour « mauvais », et aventure.

(XV^e siècle) Ils firent bonne chere sans penser à leur malaventure. — (Louis XI de France, Nouvelles LX.)
(XVI^e siècle) Bon guet chasse malaventure. — (Randle Cotgrave)

Singulier	Pluriel
malaventure	malaventures
\ma.la.vɑ̃.tyʁ\

malaventure \ma.la.vɑ̃.tyʁ\ féminin

(Désuet) Mauvaise aventure, fâcheux accident, mésaventure.
- Il n'est pas jusqu'à ceux des régiments d'intervention où l'on a d'abord été entraîné à « la malaventure » qui ne montrent des signes d'hésitation, voire de retournement. — (Charles de Gaulle, Mémoires d'espoir, tome I, Le Renouveau, 1958-1962, Plon, 1970, pages 115-166)
- Cette singulière aptitude à s'identifier avec le Baron de D., cette faculté de le comprendre et de l'approuver au point de partager avec lui le poids de sa malaventure n'étaient pas seulement le fait du portier, mais du village tout entier. — (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (malaventure)

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malaventure *\Prononciation ?\ féminin

Mésaventure.
- La fut grant malaventure — (La vie de saint Georges, édition de Matzke, page 49, fin du XII^e siècle)
  La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage