maboul

(1860)^[1] De l’arabe مهبول, mahbūl (« fou »)^[1].

maboul \ma.bul\

1. (Familier) Fou.
   • Les gens avaient fini par le trouver maboul, les enfants s’en moquaient. — (Jean Paul Filion, Saint-André Avellin, le premier côté du monde, 1975)
   • T'es maboul ? — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 149)

maboul \ma.bul\ masculin (pour une femme, on dit : maboule)

1. (Familier) Fou.
   • C’est un hurluberlu, une tête brûlée, un maboul. — (Georges Duhamel, Cécile parmi nous, 1938)
   • Nous aperçûmes beaucoup de petites Anne, ayant la mine, confuse et pâle, de la chère petite amie de Quincey. Mais le « chemist » de Soho – ceci se passait en 1893 – crut qu’il avait affaire à un maboul, quand l’auteur du Livre de Monelle lui exposa gentiment sa requête. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 505)

• La prononciation \ma.bul\ rime avec les mots qui finissent en \ul\.
• France (Muntzenheim) : écouter « maboul [ma.bul(ɘ)] »

• Jules Vallès sous le pseudonyme Jean La Rue, Dictionnaire d’argot et des principales locutions populaires, 1894.