météorique

De météore et du suffixe -ique.

météorique \me.te.ɔ.ʁik\ masculin et féminin identiques

1. Qui concerne les météores ; qui appartient aux météores (au sens météorologique du terme).
   • Les graviers forment à une profondeur de 2 à 5 mètres une sorte de conglomérat imperméable ou « crassun » retenant les eaux météoriques : ainsi s’explique le caractère humide de cette région alluviale […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 15)
2. (Rare) (Désuet) Qui tombe de l’espace.
   • On sait que l’emploi du fer fut inconnu de toute l’Amérique avant l’arrivée de Colomb. […] Parfois cependant le fer météorique est employé accidentellement. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2^e éd., p. 18)
3. (Sens figuré) (Familier) Qui est d’un temps bref et intense.
   • Ce chanteur a connu une carrière météorique.
   • C’est que, dans les couloirs de l’établissement, son ascension est météorique. Jusqu’à décrocher le statut d’associé-gérant. — (Gérard DAVET, Fabrice LHOMME, Le traître et le néant, Fayard, 2021.)
   • Jusqu’alors l’événement le plus saillant de cette vie paisible avait été l’apparition météorique de la fausse comtesse de l’Ambermesnil. — (Honoré de Balzac, Le Père Goriot)

• La prononciation \me.te.ɔ.ʁik\ rime avec les mots qui finissent en \ik\.
• \me.te.ɔ.ʁik\
• Aude (France) : écouter « météorique [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (météorique), mais l’article a pu être modifié depuis.