mépriseur

Dérivé de mépriser, avec le suffixe -eur.

mépriseur \me.pʁi.zœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : mépriseuse)

1. Homme qui méprise.
   • Lorenzo. – Tu ne veux voir en moi qu’un mépriseur d’hommes : c’est me faire injure. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte III, scène 3)
   • Celui-là aussi s'aimait en se méprisant, — il est pour moi un grand amoureux et un grand mépriseur.
     Je n'ai jamais rencontré personne qui se méprisât plus profondément : […]. — (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, partie 4, traduction par Henri Albert, dans les Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, volume 9, Société du Mercure de France, 1903, page 386)

• « mépriseur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage