lourder
Français
Étymologie
Verbe
lourder \luʁ.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Familier) Mettre à la porte.
J'aimerais le haïr, mais Spence est un type bien. À l'époque, Kylie l’avait lourdé parce qu'elle débutait dans les forces de l'ordre et qu'il sniffait de la coke chaque jour de la semaine. Mais il n'était pas homme à se laisser jeter comme ça.
— (James Patterson, Tapis rouge, traduit de l'anglais, éd. L'Archipel, 2014, chap. 12)
- (Familier) Licencier.
Trois employés se sont fait lourder.
- (Familier) Balancer, abandonner.
Un voisin vient de lourder son sapin sur le trottoir avec deux mois de retard !
- (Familier) Être pénible à supporter.
Faire la navette tous les jours pour aller au boulot, qu'est-ce que ça me lourde !
Synonymes
- chasser (1, 2)
- congédier (2)
- dégager (1)
- donner son congé (2)
- faire sortir (1)
- licencier (2)
- mettre à la porte (1, 2)
- mettre à la lourde (1, 2)
- remercier (2)
- renvoyer (2)
- virer (1, 2)
Dérivés
Traductions
Prononciation
- \luʁ.de\
- France (Lyon) : écouter « lourder [Prononciation ?] »
- France (Nancy) : écouter « lourder [Prononciation ?] »
Homophones
Paronymes
Références
- « lourder », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
- (XVIe siècle) De lourde (« lourdaud »).
Verbe
lourder \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- (Hapax) Faire des balourdises, des bêtises.
En passant temps bien souvent je me lourde
— (Le loyer des folles amours, 1527 (date de la première édition).)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
- luridus dans Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes, Bonn, 1928. Premier quart de la seconde colonne.